Est-ce que tu prends le temps d’assimiler les changements ou bien est-ce que tu avances sans réellement t’en préoccuper ?
Table des matières
Le processus du changement
La fin d’une période d’apprentissage
As-tu remarqué que certaines périodes marquent une fin ? Tu ne peux alors plus te comporter comme tu t’étais comporté jusqu’à présent. Il faut que ça change. Et tu ressens le besoin de te poser pour savoir où tu en es vraiment.
Pourquoi ce besoin ? Car, quand tu t’ouvres à la transformation, tu découvres plein de choses sur toi, sur la vie, sur les autres. Mais souvent, tu les oublies vite, tu ne prends pas le temps de les intégrer intérieurement, et tu passes à la découverte suivante et ainsi de suite…
Le temps d’intégrer les changements passés
C’est ce qui m’est arrivé. Comme je n’avais pas pris le temps de cette intégration, tout ce que je pensais avoir réglé est revenu me titiller. Comme si tous les sujets que j’avais abordés avec toi depuis un an venaient me tester pour savoir si je les avais vraiment assimilés.
Mes dépendances sont revenues, ma peur du rejet, du vide, de la solitude, mes vieux schémas se sont rappelés à moi et m’ont fait douter. Et quand tu doutes, qu’est-ce que tu fais ? Tu te remets à te comparer aux autres, à te déprécier, à te rejeter.
Les étapes du changement
J’ai donc été forcée de me poser pour faire le point. Et j’ai constaté que dans mon cheminement, je suis passée par des étapes indispensables pour intégrer mes découvertes.
Ces étapes du changement correspondent à celles du deuil :
- le choc,
- le déni,
- la colère,
- la peur,
- la tristesse,
- …
Mais il m’en manquait une, que je n’avais pas traversée. Quelle est-elle, selon toi ?
L’acceptation du changement
L’acceptation, oui ! C’est la dernière étape pour intégrer le changement. Si tu sens que tu n’as pas été au bout de ton processus de changement, voici quelques questions pour toi :
- Est-ce que tu te rends compte à quel point tu as changé ces derniers mois ?
- Est-ce que tu peux regarder en arrière et voir tout le chemin que tu as parcouru, te rappeler de la personne que tu étais et de prendre conscience de la personne que tu es là maintenant ?
- Est-ce que tu sens qu’il y a un alignement, ou qu’il y a un manque d’alignement ?
- As-tu peur du changement ?
- Est-ce que tu sens que tu as besoin de faire une pause pour intégrer tout ça ? Ou est-ce que tout est ok, tu l’as intégré au fur et à mesure ?
S’entraîner à accepter le rejet
Le cercle du rejet
Cette semaine, le rejet est revenu me chercher. Il a été déclenché par un exercice qu’on m’a fait faire durant une formation. La formatrice a demandé au groupe de se mettre en cercle et de se serrer le plus possible pour que personne ne puisse rentrer dans ce cercle.
Moi, j’étais à l’extérieur du cercle et mon objectif, c’était de rentrer dans le cercle. Et évidemment, comme tu peux l’imaginer, l’objectif du groupe, c’était de ne pas me laisser rentrer.
La deuxième partie de l’exercice était de me placer à l’intérieur du cercle. Le groupe m’a fait de la place et mon objectif était alors d’entrer en contact avec plusieurs personnes du groupe, de parler avec eux. Tandis que l’objectif du groupe était de ne pas me regarder, de ne pas m’écouter et de continuer à parler les uns avec les autres.
L’impact qu’a le rejet sur toi
Ces deux situations nous arrivent dans la vraie vie. Les as-tu déjà vécues ? Si oui, qu’est-ce que tu as ressenti à ce moment là ? Du rejet ? Et qu’est-ce que ça t’a fait ? Tout d’un coup, tu t’es peut être dit que tu n’étais pas intéressant, que tu n’avais pas de valeur, et tu t’es peut être fait de plus en plus petit, en l’excusant peut être même d’être là.
C’est exactement comme ça, que je réagis dans la vraie vie. Quand ça m’arrive je perd confiance, je me mets à douter de mes capacités.
Etre rejeté n’a rien à voir avec toi
M’être prêtée à ce jeu a complètement transformé ma vision du rejet. Parce qu’en prenant ça pour un jeu, je ne me suis pas dévalorisée ; je suis restée telle que je suis et j’ai même amplifié qui je suis pour essayer d’accrocher les autres. Je me suis intéressée à eux, j’ai souris, je les ai regardé droit dans les yeux, je les ai touchés… J’ai tout essayé : tous mes points forts, je les ai appliqués.
Bien sûr, ça n’a eu aucun effet, puisque la directive des autres, c’était quoi qu’il arrive, de ne pas se laisser influencer par moi. Mais vivre cet exercice m’a fait comprendre que le rejet que je ressens parfois ne tient qu’à l’histoire que je me raconte.
Si je vis un rejet en me disant que c’est parce que je ne suis pas assez qu’on me rejette, alors je perds confiance. Mais si je reste qui je suis, si je me dis : « Ok, ils ne font pas attention à moi en ce moment, mais ça ne remet pas du tout en cause ma valeur. Et peut être que tout à l’heure ils feront attention à moi, parce que ce sera le bon moment », alors les gens vont se tourner vers moi.
Si tu as une problématique avec le rejet, je t’invite à faire cet exercice puissant. Tu vas comprendre que si tu restes ancré droit dans tes bottes, confiant, confiante en toi, tu ne vas pas te sentir rejeté.
Manque de liberté intérieure = rejet
Pourquoi vis-tu du rejet extérieur ? Parce que tu te rejettes à l’intérieur. C’est ton manque de liberté intérieure, le coupable. C’est l’attachement que tu as au personnage que tu joues, cette personne dépendante, attachée au regard des autres, qui a besoin :`
- d’être valorisée,
- d’être assurée,
- d’être aimée…
Pour aller plus loin, lis l’article Accepte ton vide intérieur
Le temps d’intégration des changements passés
Le moment est venu de prendre conscience de ces attachements et de choisir comment tu veux réagir. Il est temps de te poser pour prendre le temps d’intégrer et de reprogrammer profondément tous les changements que tu as vécu cette année.
Apprends à digérer ce que tu vis
Ce n’est pas parce qu’on prend conscience de choses qu’on le digère automatiquement. C’est exactement comme quand tu apprends à conduire. Au début, tu fais des gestes, mais c’est pas naturel. Tu te dis : « Mais comment je vais tout coordonner à un moment donné ? ». Ça se fait-tout seul, parce que tu t’entraînes, parce que tu apprends au fur et à mesure. Et un beau jour, tout se fait automatiquement pour reprogrammer ta personnalité.
Il faut digérer tous ces changements et les digérer jusque dans tes cellules. Est-ce que tes cellules savent combien tu as changé ? Est-ce qu’elles ont intégré tout ça ? Est-ce que la greffe a pris entièrement dans ta tête, dans ton cœur, dans tes tripes, partout ?
Apprends à choisir ce que tu veux être
Il faut que tu saches où tu en es, à quelle étape, parce que chaque étape est importante. Il y a un temps pour découvrir et il y a un temps pour tout intégrer intérieurement.
Est-ce que tu veux vraiment ce à quoi tu as rêvé depuis des mois ?
- Est-ce que tu veux vraiment être la personne qui peut accomplir ça ?
- Est-ce que tu es prêt à lâcher tes anciennes habitudes, à lâcher ton ancienne façon de penser, de réagir, d’être ?
- Est-ce que tu es prêt à écouter cette voix à l’intérieur de toi, cette voix sauvage qui te propose de vivre une vie beaucoup moins normale que celle que tu vis actuellement ? Une vie beaucoup moins normale par rapport aux autres, mais beaucoup plus normale par rapport à toi. Parce que cette voix te propose de vivre une vie qui te correspond.
Dépasse ta peur d’être libre
Oui, cette voix sauvage fait peur. Parce qu’elle te parle de liberté. Et la liberté fait peur. Tu as peur de t’y perdre, peur de ne plus savoir qui tu es, ou peut être que tu as peur de ne pas être capable de réaliser ce que tu veux réaliser.
Tu as peur de briller, peur de la puissance que tu es en train de découvrir en toi. On cherche tous désespérément à être libre, et c’est ce qui nous fait le plus peur, parce qu’on a été éduqué pour obéir, pour être dans la normalité, pour suivre le groupe.
Quand ce moment arrive, quand tu sens que tu dois dire ce OUI à qui tu es, à ta propre définition de la liberté, ce n’est pas simple. Ça fait peur, oui, et ça demande beaucoup de courage, beaucoup de confiance en toi.
Dépasse ta peur et dis-toi oui ! Choisis qui tu veux être à chaque instant. C’est très symbolique ce que je te propose là, mais c’est fondateur. Quand tu décides, quand tu te dis oui, c’est un grand oui, c’est un oui pour la vie, un oui sans jugement, un oui à tout ce que tu es.
Comment trouver ta liberté intérieure ?
1. Pardonne-toi
Pardonne-toi d’être si dur avec toi, de te juger constamment, de ne pas t’autoriser les choses. Arrête tout ça ! Et pardonne-toi. Mets un peu de souplesse là-dedans, mets un peu de bienveillance, de douceur.
2. Accepte-toi sans réserve
Accepte la personne que tu as été, ne la rejette pas, car c’est une part de toi. Plonge à l’intérieur de toi. Tiens-toi au centre des contraires, entre la personne que tu as été et la personne que tu deviens au fur et à mesure.
Lâche tes idées, tes concepts, plonge à l’intérieur de toi et va découvrir cet emplacement où tu es au centre des contraires, où ton instinct te guide. À cet endroit. Il n’y a plus de confusion, de conflit, de déni. Tout est juste.
Si tu suis ta justesse, ta vérité et ce qui fait vibrer ton cœur, alors tu connais la liberté. Autorise-toi à être libre, à laisser l’élan de la vie s’exprimer en toi. C’est ça être libre. C’est dans l’instant présent de chercher la vérité, de chercher la justesse et de suivre ton cœur.
3. Dis oui à ce qui est
Il n’y a plus de doute à avoir. C’est le moment de te laisser porter par le courant, par le changement, par la vie. C’est le moment d’être présent, d’observer de ressentir et ensuite seulement d’agir quand le cœur t’y pousse.
Le changement n’attend plus que toi. Il attend que tu te dises un grand oui à chaque moment de ta vie.
4. Passe à l’action
Pour t’engager sur ce chemin de liberté, tu peux prendre du temps pour ;
- refaire connaissance avec toi,
- rechoisir tes valeurs et tes priorités à chaque instant,
- ajuster qui tu es en cherchant le plus possible la justesse et le plaisir.
Et pour aller plus loin, si tu veux mettre un petit peu de jeu dans ta vie, tu peux imaginer que tu n’as pas de passé. Imagine que tu viens d’arriver sur Terre à l’âge que tu as aujourd’hui. Si tu n’as pas de passé, tu ne t’accroches à rien et tu suis ton instinct.
