Transcription de l'épisode
Maitrises-tu la façon dont tu réagis face aux situations ? Ou bien est ce que tu te laisses contaminer par l’extérieur ? Dans cet épisode, nous allons parler bien-être, réactivité, sérieux, sourire, poubelles émotionnelles…
Table des matières
Qu'est-ce qui t'empêche d'être bien ?
Tu réagis trop face aux situation
As-tu remarqué qu’on passe notre temps à réagir face aux situations ? Tu te dis peut-être que c’est normal, que c’est comme ça qu’on fait avancer les choses, c’est comme ça qu’on se défend. Pourtant, si tu est lucide, tu te dois te rendre compte que ce n’est pas exactement ce qui se produit.
Quand tu réagis à quelque chose, tu donnes du pouvoir à l’extérieur, tu crois ce qu’on te dit, tu y mets de l’importance. Lutter contre quelque chose, on l’a déjà vu, ne fait que renforcer cette chose. Donc, en réagissant à un stimuli extérieur, tu ne fais que renforcer le pouvoir que tu laisses aux autres.
Tu doutes trop
Pourquoi tu acceptes ça, à ton avis ? Parce que tu n’es pas assez stable à l’intérieur, tu n’as pas assez confiance en ta façon d’être. Tu doutes de toi : tu doutes de ce que tu ressens, de ce que tu penses, de qui tu es. Et comme tu ne t’acceptes pas, tu as besoin que les autres t’acceptent et te valident.
Tu laisses ton pouvoir aux autres
Est-ce que tu te rends compte à quel point tu laisses aux autres le pouvoir de te définir ? Tu acceptes qu’ils puissent avoir raison en ce qui te concerne. Et donc tu te sens obligée de réagir pour défendre ton point de vue, quand es autres n’ont pas le même avis sur toi, Tu veux leur montrer qu’ils ont tort et que tu as raison.
Tu es d’accord avec ça ? Si ce n’est pas le cas, je t’invite à aller écouter l’épisode « Tu as tort d’avoir raison » qui explore le sujet. Et ensuite reviens sur cet épisode avec nous.
Ne prends rien de façon personnelle
Les 4 accords Toltèques
Connais-tu les accords Toltèques ? C’est un petit livre, très facile à lire, que je te recommande, qui parle de 4 accords de la sagesse ancestrale. Le 2ème accord dit : Ne prends rien de façon personnelle.
Je suis sûre que ça t’ai déjà arrivé de réagir au quart de tour à ce quelqu’un te dit. Et de te dire « Mais pourquoi j’ai dit ça ; qu’est-ce qui m’a pris ? ». Et d’ajouter : « C’était plus fort que moi, je n’ai pas pu faire autrement. ». Ça te parle ?
Et bien le livre explique que si quelqu’un te traite de quelque chose, d’incapable, ou te donne l’impression que tu l’es, il ne faut pas le croire. Tout ce que les autres peuvent te dire sur toi n’a rien avoir avec toi. Ce ne sont que leur opinion. Une opinion en plus qui ne parle que d’eux : de leurs peurs, de leurs blessures et de leur façon de voir la vie. Ça ne signifie pas que tu dois voir la vie comme eux. Donc ne donne pas ton accord pour que ce poison, ces jugements, entrent en toi.
Ne crois pas ce que les autres disent de toi
Qui mieux que toi peut savoir qui tu es vraiment ? Au fond, on se sait même pas qui ont est nous-même. Alors comment les autres pourraient le savoir mieux que nous ? D’autant plus que leurs jugements sont influencés par leurs émotions :
- S’ils se sentent bien, ils vont te renvoyer une image positive de toi.
- S’ils vont mal, ils vont plaquer sur toi leur mal-être, pour trouver un coupable à leur malheur
Aucun de ces deux extrêmes n’est vrai, tu es d’accord ? Tout ce qu’on dit de toi n’est qu’une interprétation. Alors n’y croit pas. Si tu avales tous ces jugements contradictoires, comment peux-tu savoir qui tu es ? Comment veux-tu avoir confiance en toi ? Tu es une girouette qui va tous les sens : « Ah ok, je suis drôle. Ah ok, je suis égoïste. Ah ok, je suis fiable. Ah ok, je une menteuse, ok, ok ok. » Non ce n’est pas ok !
Arrête d’accepter les ordures que les autres te balancent pour valider qui ils sont. Tu n’es pas une benne à ordure, tu n’es pas une déchèterie.
Lâche le besoin de plaire aux autres pour ton bien-être
Occupe toi de tes poubelles émotionnelles
Tu vas me dire « oui mais les autres peuvent aussi nous apprendre des choses sur nous, en nous disant ce qu’ils pensent de nous ? ». Et c’est vrai, bien sûr : les autres nous font évoluer, en nous confrontant à nos incohérences, à nos croyances limitantes, à nos peurs.
Mais ce n’est pas une raison pour croire sans condition ce qu’ils disent de toi ! Tu peux entendre ce qu’ils disent, te dire « Tiens, c’est intéressant. Je ne l’avais pas vu comme ca ».Tu accueille sans réagir, puis après tu te demande s’il y a un fond de vrai. Généralement, tu le sais très rapidement : si tu as envie de réagir au quart de tour, c’est qu’une blessure non guérie a été touchée et donc qu’il y a un fond de vrai. Dans ce cas, si tu ne veux plus réagir de façon disproportionnée à ce genre d’attaque, il va te falloir plonger dans ta blessure, et la revivre pour la soigner.
Mais en aucun cas tu ne dois te changer pour plaire aux autres. Tu dois te changer pour te respecter plus, pour te sentir plus à l’aise à l’intérieur, ca oui ! Donc occupe-toi de tes poubelles à toi, tu en as certainement assez à traiter, plutôt que de prendre celles des autres.
Arrête de cohabiter avec la souffrance en toi
As-tu remarqué que tant que tu ne soignes pas tes blessures, tu acceptes de cohabiter avec une certaine souffrance. Et pour justifier cette souffrance (ta croyance « C’est normal de souffrir »), tu laisses la possibilité aux autres de te blesser, de t’influencer, de te manipuler, de te changer. C’est parfois beaucoup plus rapide et anodin qu’on ne le pense.
La semaine dernière j’ai appelé quelqu’un à qui je n’avais pas parlé depuis longtemps. J’étais heureuse, pleine d’entrain. La personne décroche et j’entends à sa voix qu’elle n’est pas du tout dans le même état d’esprit. Je lui demande si elle veut que je la rappelle plus tard et elle me dit « non, non, je suis disponible ». Donc je la crois et on commence à échanger. Et j’y mets tout mon coeur pour apporter de la bonne énergie à cet échange et lui montrer que je suis contente de lui parler. Mais à chaque fois que je fais un trait d’humour ou que je ris, ça tombe à plat : la personne ne réagit pas et reste totalement sérieuse. Je pose des questions, elle répond en deux mots, me donnant l’impression que ça ne l’intéresse pas. Je me dis que ce n’est pas bien grave, j’abrège la conversation et on raccroche.
Mais sans m’en rendre compte, je me suis fais contaminer. Et je me suis mise à douter de moi. Pourquoi ? Parce que je me suis sentis rejetée. Donc je me suis demandé « qu’est-ce que j’ai fait de mal ? ». Je me suis dit que je ne devrais peut-être pas être comme je suis, que je devrais être plus sérieuse, ou plus m’adapter plus aux autres… Et c’est parti, j’ai réactivé automatiquement mes souffrances.
Comment arrêter de te faire contaminer par les autres ?
1. Reviens à l‘intérieur de toi
Quand tu te sens déstabilisée, reviens à l‘intérieur de toi et trouve ton ancrage à toi : ton astuce qui te permet de te reconnecter à qui tu es.
Ce que je fais personnellement, c’est que j’imagine que de mon cou jusqu’à mes pieds, je suis un arbre. Oui, c’est un peu bizarre, mais c’est super efficace pour moi. :
- Un tronc d’arbre solide, stable, bien enraciné dans la terre. Ce tronc d’arbre c’est qui je suis.
- Et là-haut dans ma tête, il y a mes pensées, mes émotions, mes réactions, ce que disent les autres, ce que pensent les autres… Tout ça, ce sont les feuilles de l’arbre. Elles viennent, elles poussent, elles meurent, elles tombent, sans jamais impacter l’intégrité du tronc de l’arbre, qui reste qui il est.
Ça c’est mon truc pour retrouver ma stabilité, quand je me sens happée par les autres. Tout de suite ça me recentre et je retrouve mon pouvoir personnel.
2. Souris
Le sourire est ton bien le plus précieux car il a le pouvoir de dédramatise toutes les situations. Donc souris à l’intérieur de toi. Souris de tout et d’abord de toi :
- de tes réactions,
- de tes pensées,
- de tes limites
- souris à l’idée que la situation est prête à te faire sortir de tes gonds, encore une fois. Souris, ce n’est pas grave !
Mais attention, sourire ne veut pas dire nier la réalité, on l’a vu la semaine dernière dans le dernier épisode, que je t’invite à écouter si ce n’est pas déjà fait.
3. Ne te prends pas au sérieux
Sourire est aussi un remède puissant pour ne pas te prendre au sérieux. C’est fou comme le monde est sérieux, non ? On prend tout au sérieux. On a l’impression : qu’on est le centre de tout, que tout ce qui arrive nous concerne, que les actions des autres sont toute tournées vers nous, pour nous emmerder, pour nous faire du mal, pour passer devant nous en nous écrasant… peu importe la raison.
Alors que je le répète, les autres essaient juste de se débattre avec leurs blessures. Ils cherchent à justifier la façon qu’ils ont de voir le monde. Qui a autant de poids que ta façon à toi de voir le monde. Ne cherche pas à changer les autres !
Oui certaines personnes ne voient pas d’un bon oeil ceux qui sont positifs et heureux, car ça les renvoient à eux, ça leur montre que c’est possible d’être heureux, mais que eux n’y arrivent pas. Ils vont donc essayer de te faire culpabiliser d’être heureuse. Le jeu est donc de ne pas adopter leurs croyances, de ne pas te laisser contaminer. Reste dans ton état d’esprit, ne doute surtout pas de son bien fondé et sème ce que tu veux semer.
4. Choisis ce que tu veux semer
Est-ce que tu veux semer l’affrontement et la compétition, juste parce que la personne en face de toi croit profondément en ces 2 valeurs ? Ou bien est-ce que tu veux semer l’accueil et la bienveillance envers toi, en restant connectée à tes propres valeurs ?
Parce que plus tu mets ton attention sur ce qui est important pour toi, plus ça va se développer.Tu connais certainement le proverbe : tu récoltes ce que tu sèmes ? Plus tu sèmes une certaine vibration, une certaine émotion, plus tu attires des personnes ou des situations qui vont te permettre de faire vibrer cette émotion en toi.
C’est comme un diapason qui vibre au son de l’instrument. Si tu es en colère, la vibration que tu émets va agir comme un aimant et va attirer des personnes qui vont te permettre d’exprimer ta colère et donc qui vont te mettre en colère. C’est pour ça que tu peux vivre des journées entière à être en révolte contre tout ce qui t’arrive : ta colère attire plein d’occasions de te mettre en colère.
Donc que choisis-tu ?
- Est-ce que tu te respectes suffisamment pour oser exprimer ta couleur personnelle ?
- Ou bien est-ce que tu doutes de toi, et tu fais comme tout le monde : tu laisses l’extérieur décider de la couleur que tu dois vibrer ?
A chaque fois que ta bonne humeur menace de te quitter, demande-toi à quelle fréquence tu veux vibrer ?
Ce que tu gagnes en étant ton aimant à bien-être
En décidant toi comment tu veux réagir face aux situations :
- tu retrouve ton pouvoir
- tu te sens plus libre
- tu as confiance en toi
- tu es plus stable
- tu souris, tu es plus légère et tu joues avec ce qui t’arrive